Les placements en vue de la retraite

A l'aube de la nouvelle réforme des régimes complémentaires, chacun sait qu'à la retraite ses ressources vont diminuer de 30 à 50%. Voici des pistes sérieuses pour compléter vos revenus.

L'immobilier : pour le rendement

Les investissements immobiliers exigent des mises de fonds élevées, mais ce sont les seuls finançables avec un prêt. En outre, le choix est varié: neuf, ancien ou SCPI, avantages fiscaux à la clef. Ainsi, pour l'achat d'un ou de deux logements pour un montant total plafonné à 300 000 € par an, le dispositif Pinel octroie une réduction d'impôt de 12% à 21% selon la durée de location imposée. Cet avantage fiscal et les loyers financent en grande partie le bien.

Exemple : Vous achetez 200 000 € un 3 pièces loué 650 € par mois ; en 12 ans, locataires (93 600 € de loyers hors revalorisation) et réduction d'impôt (200 000 × 21 %) auront financé 135 600 €, soit plus des deux tiers de votre investissement.

Autres possibilités dans le domaine immobilier :

- Acheter un logement en démembrement de propriété jusqu'à 50% moins cher pour en profiter dans 15 à 18 ans, après la fin de l'usufruit locatif.

- Investir à crédit dans des SCPI rapportant 5%.

- Acquérir un appartement dans une résidence de tourisme, d'étudiants ou pour personnes âgées à partir de 90 000 € et jusqu'à 300 000 €. Il vous rapportera 3 à 4% du prix d'achat H.T. et vous bénéficierez d'une réduction d'impôt Censi Bouvard de 11%. Attention toutefois au choix du gestionnaire de la résidence : pour certains investisseurs, il y a eu de sérieuses déconvenues lors de la renégociation des baux !

L'immobilier rapporte en moyenne entre 2,5 % pour l'habitation et 6% pour l'immobilier d'entreprise. Le rendement est plus faible dans les formules vendues en " package ", mais le manque d'investissement personnel dans vos placements se paie ! Si le promoteur, le banquier et le gestionnaire locatif font tout à votre place, ne vous étonnez pas du résultat ! Prenez contact avec votre conseiller AVENIR & SÉRÉNITÉ PATRIMOINE, il saura vous assister pour optimiser la rentabilité de votre placement, sa fiscalité et sa transmission.

Les rendements sont donc plus élevés lorsque l'on gère soi-même. Mais il faut " jongler " avec les départs des locataires et gérer les retards ou impayés de loyers. Pour améliorer sa sécurité, on peut souscrire une assurance " impayés de loyers et dégradations" pour environ 3% du loyer annuel charges comprises. Si l'on confie la gestion locative à une agence immobilière, les frais peuvent dépasser 7 à 10 % du loyer annuel.

Il faut donc bien faire ses comptes ! L'assistance de votre conseiller AVENIR & SERENITE PATRIMOINE s'impose ! La mise de fonds est suffisament élevée pour ne pas, au bout du compte, avoir le rendement d'un livret A !

Loyers : plusieurs régimes d'imposition

Pour la fiscalité de vos loyers, vous pouvez retenir le régime réel qui permet de déduire toutes vos charges. Mais, si vous préférez la simplicité et si vos loyers sont peu élevés, vous pouvez choisir :

- pour vos locations nues: le régime "micro-foncier" avec un abattement forfaitaire de 30% si vos loyers n'excèdent pas 15 000 €/ an ;

- pour vos locations meublées, le dispositif "micro-BIC" avec un abattement de 50 %.

Il est le plus souvent bien plus favorable de passer au régime réel et de payer votre conseiller AVENIR & SERENITE PATRIMOINE pour son assistance à vos déclarations d'impôt : de plus, ses honoraires sont déductibles de vos revenus fonciers !

L'épargne retraite individuelle : d'abord pour l'avantage fiscal

Deux principaux produits individuels, avec des avantages fiscaux à l'entrée, s'offrent à ceux qui désirent compléter leur retraite par une rente: le PERP accessible à tous, et le contrat retraite Madelin pour les non-salariés.

Dédié à la constitution d'un capital, liquidé en rente au moment de la retraite, le plan d'épargne retraite populaire (PERP) permet de déduire de ses revenus imposables les cotisations versées dans la limite de 10% des revenus professionnels de l'année N – 1 et sans dépasser 30  038 € par personne, avec des possibilités de report sur 3 ans et de " mutualisation " au sein d'un couple. Pour les revenus inférieurs à 37 548€, il est possible de déduire jusqu'à 3 755 € de cotisations par an.

Réservé aux artisans, commerçants, professions libérales, le contrat de retraite Madelin autorise, pour les chiffres d'affaires élevés, des cotisations déductibles jusqu'à 70 374 € ainsi que le rattrapage des années antérieures non cotisées. Mais le contrat Madelin impose une contrainte de versement minimal annuel (les cotisations obligatoires pouvant varier dans une fourchette de 1 à 10).

Un souscripteur peut cumuler plusieurs contrats Madelin et PERP. Il devra veiller à ce que ses versements ne dépassent pas son plafond d'épargne retraite (indiqué sur son avis d'imposition). Là aussi les calculs sont complexes et les subtilités sont nombreuses : l'assistance de votre conseiller AVENIR & SERENITE PATRIMOINE vous est indispensable pour optimiser vos versements ! (Ce qui n'a pas ét versé une année sur le Maldelin est définitivement perdu, reconnaissez que ce serait dommage de passer à côté !).

Si l'on désire récupérer une partie de son contrat Madelin sous forme de capital, il faut le transférer vers un PERP qui permet de récupérer 20% en capital et même la totalité pour acquérir sa résidence principale si l'on n'en était pas déjà propriétaire au cours des deux années précédentes. Mais, normalement, contrats PERP et Madelin se liquident en rente viagère, ce qui ne les rend pas très attractifs en termes de rendement...

Beaucoup de capital pour avoir une petite rente...

Le calcul de la rente peut sembler décourageant ! En raison du régime de retraite par répartition, prélevé de façon "indolore" sur les feuilles de paye, nous n'avons pas été habitués à prendre en compte les cotisations sociales (salarié + employeur) qui ont été nécessaire durant toute notre carrière pour financer les retraites. Lorsque l'on passe à la retraite individuelle par capitalisation, on se rend compte qu'il faut un capital très conséquent pour obtenir une rente :

À 62 ans, 100 € de capital vous procureront une rente annuelle de l'ordre de 4 €. Autrement dit, l'encours moyen d'un contrat Madelin en phase de liquidation, qui selon la FFSA, s'élève à 42 300 €, permet d'obtenir une rente mensuelle d'à peine 150 €.

L'effort d'épargne individuel a longtemps été trop insuffisant, mais désormais, les français ont compris qu'il n'était plus temps d'attendre.

La rente PERP et la rente Madelin sont imposées comme les autres pensions de retraite et elles sont assujetties aux prélèvements sociaux au taux de 7,4 %. Les sorties en capital sont imposées à l'impôt sur le revenu (avec option possible pour le système du quotient qui atténue la progressivité de l'impôt) ou à un prélèvement forfaitaire de 7,5% après un abattement de 10%.

L'assurance-vie : pour la souplesse

Enveloppe juridique et fiscale permettant de faire fructifier son épargne en franchise d'imposition, l'assurance-vie, plébiscitée par les Français pour compléter la retraite, offre de la sécurité avec le fonds en euros et le dynamisme des marchés financiers via un grand choix de supports (fonds actions, diversifiés, immobilier, etc.).

L'assuré peut choisir le mode de sortie de son épargne et cela quel que soit son âge: retraits partiels au fur et à mesure de ses besoins en bénéficiant d'une fiscalité favorable, voire d'une exonération totale d'imposition des gains, rachat total, rente viagère. Cette dernière n'est imposée que pour une fraction de son montant selon l'âge lors du premier versement de la rente. Ainsi, une rente viagère qui débute entre 60 et 69 ans bénéficie d'un abattement de 60%, soit, une imposition pour 40% de son montant seulement.

S'il a pris la précaution d'ouvrir plusieurs contrats d'assurance-vie, le souscripteur pourra panacher ses modes de sortie !

En outre, à son décès, l'assurance-vie permettra de transmettre le reste du capital non liquidé sans impôt jusqu'à 152 500 €.

Si vous n'avez pas eu le temps de constituer une épargne préalable et que vous disposez d'une somme importante, des contrats spécifiques dits "variable annuities" vous permettront de bénéficier à vie de 3 à 4% de revenus garantis. Ils s'avèrent bien moins avantageux qu'un PERP pour les personnes fortement fiscalisées :

Ainsi, pour 100 000 €, nets d'impôt (à calculer sur votre tranche marginale d'imposition !) et de frais, placés pendant 10 ans, un épargnant percevra au minimum 3 600 € par an à partir de 67 ans ou 3 100 € par an dès 62 ans.

Ce type de contrat s'adresse donc plutôt à des personnes faiblement imposées qui ont touché un petit capital en héritage.

L'épargne salariale : financée par votre employeur

Ces systèmes collectifs d'épargne présentent l'avantage d'être partiellement ou totalement payés par l'employeur.

L'épargne salariale permet de se constituer une épargne pour le moyen terme (PEE) ou pour compléter sa retraite (PERCO). Ces dispositifs s'adressent aux salariés, mais aussi aux non-salariés, aux professionnels libéraux et à leurs conjoints collaborateurs ainsi qu'aux mandataires sociaux des entreprises de 1 à 250 salariés.

En phase de constitution de l'épargne, le PEE et le PERCO peuvent être alimentés par :

• des versements volontaires jusqu'à 25% du salaire annuel ;

• les versements de l'employeur au titre de l'abondement (facultatif) ;

• l'intéressement ;

• la participation;

• jusqu'à 10 jours de congés payés non pris ou via le compte épargne temps (CET).

Sortie sous forme de rente ou en capital

Dans le PEE, l'épargne est disponible après 5 ans minimum de détention. À la sortie, les bénéficiaires sont exonérés d'impôt sur leurs gains. Soumis aux mêmes règles que le PEE, le Perco se distingue par ses fonds bloqués jusqu'au départ à la retraite (sauf cas d'exceptions). Ce supplément de retraite est disponible sous la forme d'une rente viagère, bénéficiant d'un abattement de 60%, soit une imposition de 40 % du montant pour une sortie entre 60 et 69 ans, ou d'un capital (uniquement soumis aux prélèvements sociaux).

Deux contrats d'assurance spécifiques permettent aux entreprises d'améliorer la retraite de leurs salariés. Il s'agit des régimes à cotisations définies dits " article 83 " et des régimes à prestations définies dits " article 39 ", en référence au code général des impôts.

Proposé à l'ensemble du personnel ou une catégorie de salariés, le contrat article 83 est financé par l'employeur avec une possible participation du salarié. Les versements du salarié sont déductibles de son revenu imposable dans la limite de son plafond annuel d'épargne retraite (qui comprend le PERP). À la retraite, l'épargne sera versée sous la forme d'une rente viagère (imposable comme les pensions de retraite). En cas de changement d'employeur, l'adhérent peut transférer son épargne dans un contrat de même nature ou dans un PERP.

Un montant prédéfini avec la " retraite chapeau "

Entièrement pris en charge par l'employeur, le contrat article 39 (dit " retraite chapeau ") assure à son bénéficiaire – généralement un cadre supérieur – un montant déterminé ou un pourcentage de revenu supplémentaire qui lui sera servi sous la forme d'une rente imposable comme une pension de retraite. Mais, pour en profiter, il faut toujours être présent dans l'entreprise au moment de son départ à la retraite.

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Dans tous les cas, votre retraite est un sujet suffisamment important pour que vous preniez le temps de vous y intéresser sérieusement : une mauvaise anticipation peut s'avérer lourde de conséquences.

Il est indispensable d’effectuer un "bilan retraite" avec votre conseiller AVENIR & SERENITE PATRIMOINE qui va calculer le montant probable de votre retraite en fonction de votre carrière passée et des projections sur les années à venir.

Votre conseiller vous fera part de ses préconisations en fonction de votre fiscalité actuelle et future, de votre situation familiale et de vos objectifs.

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