Une famille recomposée présente des préoccupations financières et patrimoniales bien spécifiques.

Avec la dissolution de la précédente union (séparation, divorce, décès...), les familles recomposées se trouvent confrontées à de nouveaux enjeux, avec des répercussions importantes sur leur vision et leur gestion patrimoniales.

Leurs priorités évoluent.

Au moment de la séparation, la priorité est donnée à l’organisation matérielle à court terme :
Pour l'essentiel, avec un seul salaire, les besoins sont vitaux :
- subvenir aux besoins du foyer ;
- trouver une solution de logement ;
- obtenir la garde des enfants,

- partager l'ancien patrimoine commun.

A plus long terme, il est faut se protéger, soi et ses proches :
Parmi les priorités à évoquer avec votre conseiller AVENIR & SERENITE PATRIMOINE, il faut :
- assurer l’avenir de vos enfants ;
- protéger votre conjoint actuel ;
- et constituer une épargne de précaution en cas de difficultés financières.
En parallèle, il n'est pas inutile de se pencher sur :
- l’optimisation de la fiscalité ;
- le financement de projets personnels ou communs, même si "chat échaudé craint l'eau froide".
L'heure n'est plus au risque, il faut privilégier des solutions souples et réversibles en cas de nouvelle rupture.

La transmission, un enjeu majeur pour les familles recomposées

Les questions autour de l’héritage de Johnny Hallyday ont récemment mis en lumière les complexités entourant la transmission dans les familles recomposées. Les enfants issus d’une première union peuvent être mécaniquement désavantagés au moment de la succession : la loi prévoit que le conjoint survivant percevra, sauf contre-indication testamentaire, un quart du patrimoine du défunt en pleine propriété qui reviendrait mécaniquement aux héritiers du conjoint survivant, du second mariage.
C'est généralement tout à fait inadapté.
Prévoir l'avenir des enfants issus de la nouvelle union est évidemment très important mais l'inéquité entre les enfants de plusieurs unions ne peut que dégénérer en conflit si elle n'est pas parfaitement expliquée et consentie, surtout si les précédents conjoints mettent "de l'huile sur le feu".