Il faut prendre les devants et vous gérer vous-même en famille
Il est aujourd'hui de notoriété publique qu'une fois placé sous curatelle ou tutelle, vous n'aurez plus votre mot à dire, ni sur votre patrimoine, ni sur votre lieu de vie ni sur votre mode de vie.
Vous serez alors régenté par un tuteur qui peut être une association ou un mandataire, rémunérés à vos frais mais qui ne doivent de compte qu'à un Juge des Tutelles débordé.
Ce sera souvent le cas par suite d'une mésentente familiale.
Certaines familles, structurées, aidantes, bienveillantes parviennent parfois par leur organisation (procuration, gestion des démarches...) à accompagner convenablement et suffisamment un proche dans la gestion courante. Même si ce dernier relève potentiellement d’une mesure de protection, celle-ci pourrait finalement ne pas être mise en place grâce à cette prise en charge familiale.
En l’absence manifeste de nécessité, le procureur de la république peut considérer, au vu des éléments du signalement qui lui sont transmis ou des renseignements complémentaires obtenus, qu’une mesure de protection n’est pas nécessaire ou que la personne vulnérable a, certes, besoin d’être protégée, mais que d’autres dispositifs de protection permettraient ou permettent déjà d’assurer cette protection.
Il en est ainsi lorsque des procurations suffisantes sont en place auprès des proches et fonctionnent dans de bonnes conditions.
Il en est de même, si la personne vulnérable est mariée et que l’autre époux a déjà diligenté une procédure en application des articles 217 ou 219 du code civil (autorisation ou bien habilitation d’un époux).
Aussi, tant que vos facultés physiques et intellectuelles sont intactes, il est impératif de prendre les devants et de vous protéger avant votre grand âge en établissant :
1°) des procurations générales à vos proches dignes de confiance pour la gestion courante ou spéciales pour certains actes conséquents ;
2°) un mandat de protection future, par lequel vous désignerez le(s) mandataire(s) qui gèreront votre patrimoine et votre mode de vie lorsque vous n'en serez plus capables, en rendant des comptes à votre Notaire ; ce dernier engage sa responsabilité à cet égard. En cas de doute, il réfère au Juge des Tutelles ;
3°) en nommant une personne de confiance lors de chaque hospitalisation :
Celle-ci peut être un membre de votre famille, un proche ou votre médecin traitant. Elle a un double rôle :
- exprimer votre volonté au cas où vous ne seriez plus en état de le faire vous-même;
- vous accompagner, à votre demande, lors des entretiens avec les médecins afin de vous aider à prendre vos décisions.
Votre état de santé pendant la durée de votre hospitalisation ne vous permettra peut-être pas toujours de faire connaître vous-même votre volonté.
La personne de confiance que vous aurez désignée sera sollicitée par le(s) médecin(s) s'occupant de vous pour toute décision vous concernant si vous n'êtes pas en état d'y répondre vous-même.
3°) - en écrivant vos directives anticipées concernant votre fin de vie, les conditions que vous posez de la limitation ou de l'arrêt de traitement dans le cas où vous ne serez plus en mesure d'exprimer votre volonté.
Votre conseiller AVENIR & SERENITE PATRIMOINE vous aide à organiser au mieux cette transition indispensable, dans votre intérêt, selon vos volontés et en toute connaissance de cause, en optimisant la transmission à vos héritiers tout en vous assurant les revenus qui vous seront indispensables, en évitant les conflits familiaux, en vous assurant une fin de vie sereine.