Historiquement réservé à une clientèle institutionnelle ou fortunée, ce type de placement qui consiste à investir dans des entreprises non cotées en passant via des fonds spécialisés, connaît un engouement sans précèdent.
Private equity : un investissement utile
Le private equity est une source de financement pour les PME et les ETI. Pour se développer, ces entreprises ont besoin de capitaux. Le financement par la dette bancaire peut ne pas suffire et le financement par les marchés financiers n’est pas toujours accessible. C'est alors que le private equity entre en jeu. En prenant une participation dans le capital des entreprises identifiées pour leur potentiel de croissance, le private equity les soutient financièrement et stratégiquement dans leur développement participant ainsi à leur démarrage, leur expansion ou leur transmission.
Private equity : comment ça marche ?
Comme pour les fonds investis en actions et/ou en obligations cotées, les fonds de private equity sont gérés par une société de gestion. Le but est de prendre des participations minoritaires ou majoritaires au capital des entreprises sélectionnées puis de les accompagner dans leur développement afin d’obtenir le rendement le plus élevé possible lors de leur revente.
Pour augmenter le rendement, les sociétés de gestion ont souvent recours à l’endettement. Cette méthode permet de bénéficier d’un effet de levier : en cas d’acquisition financée à 50% par de la dette, le rendement des investisseurs sera globalement doublé en cas de succès de l’opération.
Contrairement aux idées reçues, le private equity n’est pas plus risqué que les actions cotées. La véritable différence tient à la liquidité du placement, celle-ci étant faible pour les fonds de private equity tandis qu’elle est forte pour les actions cotées.
Quelles sont les modalités d’investissement ?
En effet, contrairement aux Sicav et FCP classiques, la plupart des fonds de private equity sont des fonds à échéance, c’est-à-dire que les investissements effectués sur ces véhicules sont bloqués pour une durée prédéterminée, généralement supérieure à 5 ans.
Ce type d’investissement s’adresse donc aux particuliers bénéficiant d’un horizon de placement de 8-10 ans. Par ailleurs, avec un seuil d’investissement minimal de 100 000 euros, les investisseurs doivent bénéficier d’un patrimoine financier conséquent.
Privilégier le capital-développement et l’immobilier
Le domaine du private equity recouvre différentes stratégies d’investissements aux résultats parfois très variables.
Certains fonds sont spécialisés dans le capital-développement, ayant pour but d’investir dans des PME ou ETI déjà bien installées sur leur marché, cherchant des capitaux pour accélérer leur croissance? Par exemple, ODDO BHF Secondaries Opportunities dont nous sommes distributeurs.
Cette logique s’oppose à celle du « venture capital », dont le but est d’investir dans des startups dont la viabilité reste encore incertaine et qui s'adresse à des investisseurs prêts à prendre des paris.
Le private equity en immobilier offre quant à lui des opportunités intéressantes. L’idée est ici d’acheter un bien immobilier « obsolète », de le rénover conformément aux besoins du marché, de le louer à prix fort et enfin de le revendre à un prix élevé. Grâce à l’effet de levier associé à ces opérations, le rendement final pour l’investisseur peut être significatif.
Il est donc important de bien choisir son fonds de private equity. Malheureusement, les classements n’existent quasiment pas. Le choix d’un fonds nécessite donc de bien se renseigner en amont ou d’être correctement conseillé pour éviter les mauvais placements.
Désormais, il est également possible d'invesstir en private equity à travers votre contrat d'assurance-vie.
Des offres de capital-investissement « disruptives » sont apparues ces dernières années. Il s'agit de fonds qui restent ouverts aux souscriptions de manière permanente, comme des sicav classiques investies en actifs cotés, et qui offrent à l'investisseur des possibilités de sorties sans les mêmes contraintes d'immobilisation des capitaux, ce qui est souvent permis par une structure hybride, le FCPR : il a vocation à consacrer 40 % de ses avoirs à des investissements dans le capital de sociétés non cotées, le reste étant dédié à de la dette non cotée, ce qui facilite le retour de capitaux aux investisseurs : à partir de la cinquième année du fonds, des « fenêtres de liquidité » seront ouvertes, les demandes de rachat pouvant porter sur 5 % au maximum de l'actif net chaque trimestre.
Et si de tels FCPR ont fleuri récemment, c'est parce qu'ils peuvent servir de supports à des unités de compte en assurance-vie et que les assureurs sont justement très sensibles à cette notion de liquidité.
Pour autant, des produits plus purs sont aussi proposés dans le cadre de l'assurance-vie, à l'image de l'unité de compte PrimoPacte lancé par le groupe Primonial (dont nous sommes distributeur) en collaboration avec la société de gestion Idinvest et l'assureur Oradéa (Société Générale), qui vise bien un investissement à 100 % en capital-investissement.
Intéressé par le Private Equity, dans les entreprises ou dans l'immobilier, en direct, ou via une assurance-vie ?
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